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Larme de cristal

12 mai 2009

La voiture pourrie qui tressaute sur les pavés.

La voiture pourrie qui tressaute sur les pavés. Tu me regardes dans le rétro, les doigts sur le clignotant l'air de dire " Alors ? On fait quoi, on continue tout droit ? Toujours tout droit ? On le fait ? On se casse ? ". Et ta mère qui nous regarde, essayant de comprendre l'échange silencieux. J'aime bien ta mère, je veux bien l'emmener avec nous si on va au bout du monde. Entre femme, on se comprend. On s'est toutes les deux étouffées le jour où tu lui as dit "On a prévu de te faire devenir grand-mère cette après-midi". On a jamais cherché l'illusion romanesque c'est un fait mais bon... On s'engueule parfois, sur la marque de nos cigarettes en général, les Gauloises ne sont pas des clopes de camionneur, et toi arrête de fumer des Lucky Strike. Parce que. Ca me dérange. Prendre une autre marque, un truc à toi, qui ne me rappellerait que toi. Même des Gitanes sans filtre si ça te chante, mais pas des Lucky. Non c'est hors de question, ça perturbe mon intérieur. On a vraiment aucun sujet pour s'engueuler hein... Allé va, oublie le clignotant, on va montrer la mer à belle-maman aujourd'hui.

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10 novembre 2008

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drogue

Me maquillant machinalement devant mon miroir, je me suis égarée dans ma cervelle. Car il faut dire qu’elle est noueuse et tortueuse ma cervelle. Je pensais au fait qu’il y a des mois, j’avais plié bagage, et pris congé de mes soucis en renvoyant mes amis. J’aurai aimé qu’ils se retrouvent la gueule par terre à comprendre pourquoi ils en étaient la. Mais aucun n’a réfléchi, les jeunes, ça ne réfléchit pas il faut croire. Et j’ai encore dérivé, sur les adolescents camés jusqu’aux yeux. J’ai envie de les choper par leurs dreads dégueulasses pour les foutre devant le miroir «  Regarde toi petit con, t’es pas un homme, t’es moins que ça. Tu t’enfuis dans ta putain de came, et tes burnes mon salaud, tu les as perdu à quel moment ? » Parce que ils pensent en avoir des burnes, car ils tronchent des chiennes sidaïques à longueur de soirée, mais au final leur fuite peureuse dans les cachetons c’est juste un manque de couille. J’ai envie de foutre un coup de latte dedans pour vérifier ma théorie, ça leur fera les pieds. Et voilà que je m’énerve à nouveau toute seule. Mon maquillage est foiré. Je hais les camés.

5 novembre 2008

Paris

Paris2

De mon balcon, je surplombe la ville. Une ville grouillante et suintante d'agitation. Les souterrains de métro dégueulasse, où crève les clochards après avoir au passage régurgité leur trop plein de bière, m'apporte l'idée que Paris est une tartine pourrie. Une tartine où le pain serait rassie et que l'on aurait couvert d'une couche de confiture à la framboise pour cacher la déchéance. Mon Paris culinaire je n'y ferai bientôt plus attention. Plus que trois mois avant que ma cervelle soit aussi utile qu'un bout de chewing-gum trop mâché. Je ne sais déjà plus faire le café. Bientôt je serai tel une poupée désarticulée. Avant d’oublier comment faire, je vais trier mes affaires et les mettre en carton. Ca fera ça de moins à s’occuper pour Guillaume.  Je range dans mes boîtes pré-post-mortem-encéphalique un livre, deux pots de yaourt à la fraise, mon permis de conduire dont je ne me sers plus depuis des mois, une boîte de tampon, une boule qui, après l’avoir renversée, crache de la neige pailletée sur une Tour Eiffel en plastique, et aussi quelques unes de mes étoiles. Je range aussi mes petites robes, débardeur, maillots de bain et lunette de soleil, de toute manière, je ne passerai pas l’hiver.

Paris3

4 novembre 2008

J’ai envie de démonter des gueules si tu savais.

J’ai envie de démonter des gueules si tu savais. C’est pour ça que je me tords toujours mes doigts, parce que je sens que ça me démange. Comme ça, au milieu du café, coller la face du serveur contre la vitre, ça calmerait le pétillement dans le bout de mes phalanges. Les passants regarderaient sa tête écrasée et défigurée et ils se moqueront de son nez aplati et du filet de bave qui découle de sa bouche. Ils ne penseront pas un instant au fait que ce pauvre garçon venait juste me demander ce que je désirais quand je l’ai choppé par le col. C’est con les passants. Mais ils sont les seuls spectateurs potentiels de mon futur art. Des traces couleur myosotis autour des yeux, des bouts de peau sous mes ongles et des trainés rougeâtres sur le corps de mon chef-d’œuvre. Sur sa gorge, comme quand je te sauterai au cou avec mon éternel sourire, je laisserai la marque de mes doigts en violine. Mais en attendant, je tourne machinalement ma cuillère dans ma tasse. Mon café est froid. Enfoiré de serveur.

3 novembre 2008

Qui peut bien encore passer quand mes propres

Qui peut bien encore passer quand mes propres mots s'éteignent. Vous savez à peu près tous où vous mettez les pieds en me lisant. C'est une partie de moi que vous découvrez, même si pour la plupart vous ne comprenez pas grand chose.
La c'est moi qui ne comprend plus rien. J'ai des murs entiers qui s'effondre autour de moi. Ca ne me fait pas peur, ça me donne juste envie d'écraser des nez à la force de mes phalanges. C'est ça, j'ai envie de foutre mon poing dans la tronche de Monsieur Toutlemonde. Récemment j'ai éclaté la tête d'un serveur contre une vitre.  C'était reposant. Je vous raconterai ça, à l'occasion. Maintenant je finis mon bol et je vais me recoucher.

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23 septembre 2008

Je reviendrai te chercher

lotus

Les mots filent sous mes doigts avant que je n’ai eu le temps d’essayer de les retenir. Ils s’en vont, me délaissent, refusent de danser pour moi à nouveau. Mon cœur est fracassé contre un mur aux rythmes cycliques de nos baisers. Mes larmes envahissent mes étoiles, j’ai un fleuve noirâtre qui prend sa source dans mes yeux et qui traverse mon visage. Mes mots ne sont plus là, mes mots sont loin de moi, mes maux ont tenu leurs promesses lorsqu’ils m’ont susurré qu’ils reviendraient me chercher.

2 août 2008

J'ai perdu mes mots, je les ai pourtant cherché.

J'ai perdu mes mots, je les ai pourtant cherché. Dans mes étoiles et même sous l'escalier. Une perte incommensurable qui s'attaque à mon moral. Un vide dans ma cervelle, une absence spirituelle.  J'ai tenté de les retrouver dans les traces d'un ciel voilé, j'ai même fouillé mes poumons atrophiés. Mes phrases sont mon moteur, l'essence qui me permet d'avancer, la confession de mes erreurs, l'échappatoire d'une vie carrée. Mon stylo et mon impacte, je rejette les contacts et si tu veux m'approcher, apprends à me parler. Sache utiliser les mots, en attendant que je retrouve les miens. Et si tu poses ce que tu portes en trop, tu verras comme ça fait du bien.

¤ Et un texte de slam ! Un ! Bref, vous devez surement vous douter, vous lecteur invisible, que la période où je n'arrivais plus à écrire à dur me coller un grand malaise. Mais rassurez vous fans imaginaires, j'étais aux U.S.A à ce moment là, et c'était le surplus de bonheur et de joie qui m'empêchait d'écrire. Me voila donc qui me suis essayé à un nouvel exercice : écrire sans être malheureuse. Et bah franchement, au début j'ai galéré ¤

5 juillet 2008

Le Non-Lieu

Selyn

Une envie de m’asseoir dans un coin, de me laisser plier par le poids de cette tristesse maladive qui annihile mes forces. Pas une envie de tout casser. Rien. Juste un désespoir et une déception fatigante et écrasante. Pas de douleur, c’est trop vif et trop vivant, en moi rien n’arrive à s’agiter. Je ne peux même pas pleurer. Les larmes m’éveilleraient peut être… Ce sentiment d’impuissance dégueulasse me terrasse et me laisse miséreuse et à morphe. Je n’ai même plus d’impatience. Je ne sais ni quoi faire, ni quoi me dire pour que ça s’arrange… Mes sentiments me dérangent. J’aimerai tant qu’ils changent. Mais au bout de tant de temps comment espérer que tout s’efface ainsi. J’ai dans le cœur une marque indélébile.

¤ Et je ressemble à quoi, assise sur les marches d'une gare à écrire avec les cheveux dans le visage pour cacher mon absence d'expression ? ¤

16 juin 2008

Bientôt 17 ans

Si je devais me souvenir que d'une journée de l'année de mes 16ans, je choisirai une journée de mars. Le matin, je me lève, 6h30, ça devient une habitude. Je me traine lamentablement vers ma tasse de thé, je vais prendre mon train, 7h33. J'arrive à Bascan, on bloque. Je fume, je gueule, blocus quoi. Aimelynn est en galère pour trouver des cables chez Antonin. Je me ramène. On cherche, on ne trouve pas, je pourris un petit coup Antonin au téléphone parce qu'il me saoulait, je descends les 4 étages ( qu'avais je contre l'ascenseur j'ai oublié ) en catastrophe. Je cours vers la gare, je saute dans le direct de 10h18, direction Paris Montparnasse. Je roule des clopes, j'ai du en rouler 8 ou 9. J'écoute de la musique. Je stress. Vanves Malakoff. Je crois que je vais gerber. Je me pose, je réfléchis. Au final, j'en arrive à la conclusion que je suis ridicule de stresser comme ça. " Paris Montparnasse, terminus du train ". JE VAIS MOURIR ! La porte s'ouvre, je recule au fond du wagon, les gens me regardent même pas, c'est marrant, en fait non. Je descends, je marche le long du quai, clope à la main. Mon portable sonne, je décroche. Ah, me voila partie pour attendre 20 minutes, quelques part, ça me dérange pas, loin de la. Je m'assieds donc sur un banc. Et la, un putain de pigeon unijambiste ( je déconne pas ) vient me ( tenir la jambe ? non c'est pas drole, pauvre pigeon ) tenir compagnie. J'écoute ma musique, regardant les allées et venues des voyageurs stressés. Eh je suis pas la seule. Les 20 minutes s'écoulent comme si ce n'en était que 5. Mon portable sonne " Je suis la ". Je ramasse mon coeur qui venait de sortir de ma poitrine et je fais le tour. " Je t'attends devant le panneau des arrivées ". Je vais au panneau des départs. Je regarde. Je rigole toute seule en pensant que je suis vraiment conne. Je repère Julyan ( et ouais, c'est de lui dont je parle depuis le début ) qui a bien une tête de Julyan ( tant mieux ). Mon estomac et mon coeur reprennent leur place respective. Je rigole encore un coup toute seule, ça c'est le soulagement. J'avance. " Salut ! ". Je me suis marrée toute la matinée en fait. Ce qu'il disait n'était pas spécialement drôle, mais c'était sa manière de le dire. Et puis on a du retourner à la gare. " Je vais prendre le métro ", et moi je vais à l'arrivée des grandes lignes. A la prochaine. Allé, on y va, je vais être en retard, je me tape les étages en courant. J'arrive devant les quais, et j'entends mes lycéens gueuler. Je débarque, Antonin ne me voit pas, Julien si. Papotage vite fais. " Ou est Aimelynn ? " Finalement, je la retrouve. Mais on a trop à gerer pour que je puisse lui raconter ma matinée, je lui dis juste " C'était cool " et on se retrouve à hurler " BASCAN LES BANDEROLES DEVANT " " AU METRO ! ". On avale les dédales du métro avec nos cris et nos slogans. Je dirige vite fais. On arrive à Luxembourg, on sort de la bouche de métro et PUTAIN ! Des gens partout, sur les cabines téléphoniques et les abris de bus qui chantent et qui gueulent. J'ai passé ma journée à marcher à reculons. Ca m'a tué, mais putain qu'est ce que c'était bon. Première manif à Paris, ça changeait de celles de Versailles. Et on est rentré, éclatés, exténués, les jambes en compote, mais je regardais Aimelynn et je me disais " PUTAIN DE BORDEL A QUEUE ! ON L'A FAIT ! ". Cette journée, je pourrais la revivre milles fois. Les deux autres manifs à Paris, je pourrais les revivre presque autant de fois aussi, parce que j'avais la main d'Aurore dans la mienne. Et rien que ça, c'est terrible !

13 juin 2008

Vous vouliez une mise à jour ? Ca sera une mise au point

hurlement

Ok, alors toi je t’emmerde. Et toi aussi je t’emmerde. Je vous emmerde tous ! Et quoi ? Pourquoi tu grinces des dents ? Je te craches mon mépris à la gueule, en même temps que je te ris au nez. Bah ouais connard je te suis supérieure, ça t’étonne ?
Rien ne me calme, j’ai beau changer de musique, fumer, fracasser les murs à la force de mes phalanges, rien y fait. Il est 10h, et j’ai déjà envie de tuer au moins 5 ou 6 personnes. La journée va être bonne… Eh le petit con qui rigole la bas au fond, je te dégueule, vu ? Saloperie.
J’en ai un peu marre de faire dans la dentelle, alors maintenant j’envoie, je balance, j’emmerde. Je t’emmerde toi, la pouffiasse assoiffée d’un pouvoir virtuel, je t’emmerde toi, le fantôme qui débarque juste pour me faire chier avec tes remarques à la con, je t’emmerde toi, l’abruti qui retourne sa veste pire qu’un italien pour faire tour à tour son rebel et son lèche botte, en fait je vous emmerde tous. Allez vous faire foutre.

5 juin 2008

Voici en une soirée, tes efforts récompensés et

Voici en une soirée, tes efforts récompensés et maintenant tes faveurs rejetés. Merci princesse, dans ton manque d’humanité, d’avoir montré tant d’affection à mon égard jusqu’à ce que je cède et d’avoir montré tant d’arrogance devant la douleur d’une fille à qui tu feins l’amitié. Je ne l’aime pas, qu’on se le dise, elle le sait, mais je suis humaine. J’ai peur que le venin que tu craches maintenant ne s’imprègne sur mes lèvres, aussi ces dernières n’embrasseront dorénavant que celles qui ne cacheront pas une langue fourchue et persifleuse. Ma très chère lune changeante, c’est à coup de pied dans le séant, que l’Aurore se lève et reprend la place qui lui revient de droit.

¤ Je sais qui mérite mon affection et mon attention. Un mois et 11 jours, on dirait que pour mon Aurore et moi le chiffre 1 n'est pas appréciable. Ainsi, je propose le 2. Qu'il conserve notre duo. ¤

22 mai 2008

La Mastication des Morts

Demain je meurs. Je sais que les tasses de thé vont descendre dans ma gorge. Je sais que mes cigarettes vont se consumer plus vite que mes étoiles. Je sais que mon ventre ne sera qu'un cimetière d'organe s'étant étranglés eux même. Je sais que je vais respirer pour tenter de me calmer, et que finalement je vais quitter le couloir où on attendra tous en courant pour aller fumer. Je sais que je vais passer ma main dans mes cheveux machinalement. Je sais que mes doigts trembleront quand j'attacherai mon collier. Je sais que mes yeux partiront vers le plafond quand on serrera mon corset. Je sais que mes ongles font se planter dans mes paumes. Je sais que je vais m'asseoir face à un grand mur blanc et y dessiner avec mon imagination. Je sais que je ne tiendrai pas en place et que je retournerai fumer. Je sais que mes doigts vont s'emmêler en coulisse. Je sais que mon cœur va sortir de ma poitrine quand la musique commencera. Je sais que je vais marcher lentement dans le noir jusqu'à ma chaise alors que mon sang bat à tout rompre dans mes artères. Je sais que dans un même mouvement Joanna et moi allons nous asseoir. Je sais que je vais fermer les yeux. Je sais que la lumière de fond s'allumera. Je sais que quand mes yeux s'ouvriront à nouveau je serai Lydie de Lespinasse. Je sais que les projecteurs vont me jeter leur lumière au visage. Je sais que je serai bien, je changerai de peau et en même temps, pour une heure, grâce au planches et à la chaleur des projecteurs éblouissants, je serai vraiment moi.
Aussi je sais qu'une heure après, je quitterai mon personnage. Et je sais que je fumerai en riant.
S'il vous plait, dites moi que j'ai raison...

15 mai 2008

Je lis et relis les mots que je t’ai écris. Ils

Je lis et relis les mots que je t’ai écris. Ils sont rempli de passion, de tristesse, d’envie, de désespoir, et surtout, d’amour. Ce mot qui ne veut peut être rien dire mais qui entre nos lèvres prenaient tellement de sens. Je n’aurai jamais du… j’ai fait une erreur. Sûrement l’erreur qui m’a le plus coûté. Au bout de 3 ans, tu penses que la punition peut être levé ? Amandine, j’ai besoin de toi. Je pense à toi devant un coquelicot, je pense à toi quand je mets mes Dr Martens, je pense à toi que je mange une sucette à la cerise, je pense à toi quand on me parle d’amour, je pense à toi quand je vois un punk, je pense à toi c’est pathologique. Je dois être une amoureuse psychotique. Tu m’as fait écrire plus que personne. Tu as fait couler mon encre et mes larmes. Et au fait, m’as tu aimé ?

4 avril 2008

Le soleil passe au travers des feuilles

feuille

Le soleil passe au travers des feuilles écarlates. Mes yeux pétillent. Je ne sais pourquoi. La buée et la fumée se mélangent dans la pièce. La fenêtre ouverte sur le froid d’un mois d’avril. Ma planète est détraquée, mais je souris au printemps glacé. Aujourd’hui, je ne sais pas ce qui va se passer. Mais je sais que la journée va être bonne. C’est ainsi, c’est ça l’aveugle bonheur ? Une guitare, ma main passe et repasse sur les cordes. C’est ma voix qui s’élance vers les nuages. Ne pas chercher. Juste chanter et jouer. Mes doigts dérapent, mon accord crisse. Dans la vie c’est pareil. Je dérape, mes dents crissent. Mais j’ai toujours quelqu’un pour me rattraper. Ma voix rattrape Hayles. Alors mes doigts continuent à nouveaux. J’ai un rythme effréné dans la tête. Et qu’en pense ma folle planète ? A part que mon mois d’avril est glacé, je crois qu’elle ne pense pas. Les hommes, ça tue même la cervelle du monde ?

30 mars 2008

Screaming Hallelujah !

On y a cru. Puis douté. Hurlé, fumé. Pour tenter de se calmer quand tout semblait aller de travers. On y a cru, et on l'a fait. D'abord à 3, maintenant à 5-6. Vendredi nous étions 4 pour tout gérer. Et pourtant... Tout c'est bien passé. On y a cru, et ça l'a fait. Depuis 10 jours que nos nuits sont raccourcis, qu'on stresse et se prend la tête pour rien parfois. Alors voilà, on l'a fait. Je suis fière de nous, de toi Aimelynn, de Stouf aussi, et aussi, énormement d'Antonin, même s'il a le don de faire croître mes envies de meurtre en une phrase. Et evidemment, tout cela continue. La Délégation Lycéenne, avec nos signatures partout, les tracts à imprimer, les trains à 7h33, le travail, mais au fond, notre cause le mérite bien.

24 mars 2008

Superstar !

Combien de cendrier avons nous remplis ?
Eh, tu sens le temps qui passe ?
Mon corps est raide... Regarde j'ai une marque violine.
C'est plus bleu qu'autre chose. J'ai mal quand je pose ma main la.
Je suis fatiguée.
Eh, tu sens le temps qui passe ?
Et tes prétendants ? Chiant hein.
Et alors...
Combien de cendrier avons nous remplis ?
Remets de la musique.
On n'a pas fini...
Eh, tu sens le temps qui passe ?
Je suis fatiguée.
Bouritos !
Putain c'est pas les bonnes...
On va y arriver.
Combien de cendrier avons nous remplis ?
Mon corps est raide... Regarde j'ai une marque violine.
C'est plus bleu qu'autre chose. J'ai mal quand je pose ma main la.
Pâques ensemble ! Ouais !
Ouais c'est ça.
Communication par bruitage.
Combien de cendrier avons nous remplis ?
Combien de paquet de clope avons nous vidés ?

23 mars 2008

Je pense que nous avons une urgence

      Je sens mon coeur qui se contracte de peur. Encore une fois. Ce n'est qu'une question de temps ? Je n'en sais rien. J'aimerai éclater ma tête contre le mur, j'aimerai briser mes phalanges contre le mur, j'aimerai laisser mes souvenirs contre le mur. I think we have an emergency, I think we have an emergency ! Je me sens mal et idiote. Ca recommence, tout ceci ne cessera donc jamais ? I think we have an emergency, I think we have an emergency ! J'ai peur d'un passé sentimental qui fait que ma sérénité est mise à mal. S'il te plait, tout sauf ça. Je t'en pris, tout sauf ça. I think we have an emergency, I think we have an emergency ! Je ne peux pas t'en parler. J'ai essayé, et la encore, ça a recommencer. Je ne peux pas, je ne peux pas. J'ai besoin de soulager mon coeur, j'ai besoin d'alléger mes moeurs, j'ai besoin de réduire mes peurs. I think we have an emergency, I think we have an emergency ! J'ai ces pulsions qui reviennent, celles qui vous donne envie de vous foutre en l'air. De tout foutre par terre. On m'a attaqué l'organe vital. Pourtant ma situation n'a plus rien de spécial. Redondante, mais toujours blessante. I think we have an emergency, I think we have an emergency ! Viens moi en aide, laisse moi t'aimer. J'ai besoin de toi pour m'empêcher de crever. Mon coeur va exploser ! Laisse moi t'aimer, j'ai besoin de toi pour m'empêcher de crever. I think we have an emergency, I think we have an emergency ! Je fume, j'en peux plus, j'allume. Je ne tire pas, je ne peux pas, j'allume. C'est pour ça, que tu n'es plus la. C'est trop tard et je ne reviendrai pas en arrière. Mais impossible de détruire ma mémoire avec ses barrières. I think we have an emergency, I think we have an emergency ! Et toi, laisse moi t'aimer. Montre moi que tu t'occupes de moi. J'ai besoin de me sortir de là. Tu es mon Ambre quand il était mon Nicolas. Julyan fait au moins ça pour moi, laisse moi aimer l'image que je me suis faite de toi. I think we have an emergency, I think we have an emergency ! Et merde, ça recommence. J'en ai ma claque bordel. Juhl piétine encore mon coeur, je ne veux plus rien ressentir à nouveau. Juhl écrase ma possibilité d'aimer. Julyan laisse moi t'aimer. Juhl détruit mon coeur. Julyan sort moi de la. Juhl tire moi de là. Je pense que nous avons une urgence.

7 mars 2008

Juste ça

Il y a de la religion dans nos murmures, je t’aime bien tu sais ? Oh oui, au début, il est vrai que ce n’était pas ainsi… Maintenant, tes paroles m’apaisent, ton absence me pèse. Est-on pret pour notre allé simple au paroxysme de notre extase ? Ris ! J’adore ça. Regarde, je glisse, sur cette pente de décadence, à une cadence proche de l’indécence. Ta main. Je l’attrape sans me poser de question. Elle me sauve, je m’y blottis sagement. Je suis la, au creux de ta paume, calme et sereine. Tu me parles musique, je te réponds voyage, tu me rétorques découverte, je conclus littérature. Et moi, ça, j’aime bien.

19 janvier 2008

Pour les interessés, j'ouvre mon DeviantArt, car

Pour les interessés, j'ouvre mon DeviantArt, car apèrs l'écriture me vient la photo.

Donc voici. http://nefelyum.deviantart.com/

13 janvier 2008

J’étais perdue. Au milieu d’un nuage trop épais

paradis
J’étais perdue. Au milieu d’un nuage trop épais pour que je puisse distinguer la sortie. J’étais seule dans mes interrogations. J’avais toujours su ce que j’allais faire « plus tard ». Des années plus tard. Primaire, collège, lycée… Je savais. Mais la… La Tout était différent, car mon avenir s’arrêtait à 6 mois devant moi. Et après ? Le vide, l’affolant vide de mes pensées, de mon avenir. Et d’un coup, un flash. Ma vie s’éclaire, je sais ce que je fais et pourquoi je le fais. Je plonge en un délicieux délire psychédélique sans rien pour m’attacher de sécurisant. Mais je me sens bien, et je me sens moi. J’avance et j’ai un but. Je sais pourquoi je me lève le matin, et ouvrir les yeux dans ces conditions est un bonheur que je n’éprouvais plus depuis longtemps. Tout va bien, tout va mieux, j’ai un but, un cœur qui bat pour quelqu’un, deux amis formidables : Je me sens bien.

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Larme de cristal
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