Là, assise à l’ombre d’un cerisier, je m’envole
Là, assise à l’ombre d’un cerisier, je m’envole au travers de quelques pages lentement tournées. Les vers de Baudelaire sont d’une beauté, dont même la plus exquise créature pâlirait. Demoiselle en songe, je ne vis point approcher, un homme au visage dissimulé par un masque ou l’ombre plonge. Je remis pied sur terre lorsqu’une main gantée de noir saisit délicatement la mienne. Sa figure de plâtre semblait s’animer d’un sourire lorsqu’il m’aida à me relever. Il glissa, doucement, telle un frôlement, presque tendrement, sa main sur ma hanche. Quelque pas de danse esquissés, puis un sourire qui se peint sur mon visage d’ordinaire attristé. Déposerais je un doux baisé sur ces lèvres d’opéra.
Mais d’aventure, la vie n’est que rature.
Laisse moi mettre ton masque, me cacher du monde. Enserres-moi contre toi, glisse tes bras autour de mon costume d’apparat. Sois le meilleur acteur de mon histoire laisse moi tout de même en être l’auteur, glisser une touche d’encre noire en mon âme de folle désespérée. Offre moi la liberté, la tranquillité et l’envol de la tristesse. Je ne veux pas mourir. Je t’aime. Aides moi