Or-Morne

Quel est ce démon en moi qui me fais faire n’importe quoi ? Jalousie des uns. Jalousie des autres. Où vas tu ? Quand tu sors j’ai peur. Où vas tu ? Quand tu sors mon cœur, fidèle à son habitude, s’éclate en morceau, lente lassitude. Sans arme dans ce combat, que nous seul pouvons mener, lorsque je me blottis dans d’autre bras avec l’orgueil des damnées. Saurais tu prendre en patience, toute cette affection que tu recenses… Saurais je, à peine sortie de mon enfance, arrêter ma décadence. J’ai besoin de peau, de chair, de chaleur, de douleur… Quand une main me caresse, inconsciemment elle te blesse. Notre amour est martyrisé, mais pourquoi me détester ?

¤ A Quentin, qui a pris soin de moi, et s'est occupé de la petite demoiselle que je suis, je lui suis reconnaissante pour bien des choses, et regrette tout le mal que j'ai pu lui faire... Mais c'est ainsi. ¤

Comments

[Andariel]

Devoir choisir entre son bonheur personnel ou celui des autres. Ou encore, devoir choisir entre se blesser soi-même ou prendre le risque de voir une autre personne blessée par notre faute. Je crois qu'on peux voir une partie du problème ainsi : tu n'arrive pas à te décider entre souffrir par manque de chaleur humaine ou faire souffrir une autre personne en lui donnant l'impression de le délaisser. Mais même si ce n'est pas très drôle, je crains qu'une solution parfaite n'existe pas pour ce genre de dilemmes.
Si je peux donner en revanche un conseil : il faut prendre en compte de temps en temps ses désirs personnels, et ce en dépit des conséquences que cela peut avoir. Pourquoi ? Simplement parce que si tu te réfrène en permanence, tes désirs vont grandir en puissance jusqu'à atteindre un niveau si élevé - et donc insoutenable - que tu finira de toute façon par accéder aux demandes de ton esprit. Or, il est beaucoup mieux, à mon sens, d'être en mesure de décider où et quand exactement désirs et désirs des autres doivent s'accorder, ce qui est possible seulement si tu garde ta raison. Dans le cas contraire, si tu attends trop longtemps, tu n'auras plus aucun contrôle et tu risque de blesser bien plus de personnes et de façon bien pire que dans l'autre cas (et je parle en tant que personne qui a déjà essayé les deux méthodes...).
Le compromis parfait -hélas!- n’existe pas. A nous d'essayer de faire au mieux selon nos possibilités... personne n'est parfait.

[mort pour existé]

Continus, c'est toujours aussi beau...
Tu auras l'occasion de te ratrapper ne t'en fais pas...
Un démon j'en ai un aussi, celui qui m'a obligé à aimer la vie...
Le tien il faut apprendre à le connaître, apprendre à partager la chaleur ,la douceur,la chair et peut être que les mains tendu vers toi qui te touche lui feront moins mal...
Prends le temps avec lui, et sûrement
restera-t-il dans ton coeur à l'interieur pour lui apporter sa chaleur...au lieu de sortir et le laisser choir dehors à tes pieds...
Sinon peut être vas-tu trop vite...
Ton don à l'écriture est toujours présent...
(ps: l'image a été très bien choisi...)
je m'arrete sinon je peux écrire encore beaucoup là...